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Propulsion photonique : demain un vaisseau voyagera vers Mars en 3 jours
Imaginez que le voyage vers Mars ne dure plus 6 mois mais un seul, voire 3 jours avec un petit vaisseau sans être humain à bord… En décuplant notre vitesse de croisière, Pluton ne serait plus qu’à quelques mois et le système de l’étoile Proxima du Centaure à quelques années… Le physicien Philip Lubin propose de rendre accessible le voyage interstellaire et donc, l’exploration des exoplanètes au terme de voyages de seulement quelques décennies ou siècles, grâce à un système de propulsion photonique nommé Deep In.
Aujourd'hui, il faut six mois pour atteindre notre voisine, la planète Mars. Déjà loin de nous, la sonde Voyager 1, partie de la Terre en 1977 pour explorer Jupiter et Saturne – à ce jour, il s'agit du premier engin de l’histoire à naviguer dans le milieu interstellaire – est si lente qu'elle ne pourrait atteindre l’étoile la plus proche du Soleil, Proxima du Centaure, que dans près de 76.000 ans. La propulsion photonique pourrait bouleverser tout cela, nous explique Philip Lubin, qui dirige le projet Deep In (Directed Propulsion for Interstellar Exploration).
Mars ? Atteignable en trois jours, affirme-t-il. Du moins avec un petit vaisseau de 100 kg. Avec une charge utile plus importante et des êtres humains à bord, le voyage pourrait prendre un mois. Les étoiles les plus proches ? Cela ne prendrait qu’une douzaine ou une quinzaine d’années contre une vingtaine d'années avec des engins se déplaçant à un quart de la vitesse de la lumière.
L’idée n’est pas nouvelle, rappelle le physicien. Tout d'abord, les voiles solaires existent déjà et fonctionnent sur le même principe. Cependant, il s'agit ici d'utiliser un puissant faisceau laserémis depuis la Terre. Des photons peuvent en effet accélérer un vaisseau équipé de réflecteurs, en quelque sorte des voiles laser sur le mât de nos vaisseaux du futur. Leur taille serait modulable selon la masse de l’objet propulsé.
Planète X : des chercheurs français sur les traces de la neuvième planète
La neuvième planète du système solaire, la Planète X, n'a pas été encore découverte. Nous n'en sommes qu'au stade des prédictions. La nuance est toujours bonne à rappeler. Pour trouver ce nouveau corps, dix fois plus massif que la Terre, des spécialistes français de l'Observatoire de Paris se servent de la théorie d'Einstein. Explications.
C'est en analysant la trajectoire de la sonde Cassini avec le prisme de la relativité générale, qu'un groupe de spécialistes français de la mécanique céleste pense avoir cerné une région du ciel où il faut chercher la mystérieuse Planète X, possible neuvième planète du Système solaire qui existe peut-être loin au-delà de Pluton.
Décidément au goût du jour, la relativité générale, qui vient d'être mise à l'honneur avec la première détection directe des ondes gravitationnelles par Ligo, se trouve aujourd'hui de nouveau à la Une de l'actualité. Une équipe d’astronomes français de l’Observatoire de Paris (Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides, CNRS) et de l’Observatoire de la Côte d’Azur (laboratoire GeoAzur : OCA/CNRS) vient en effet de mettre un article fascinant sur arXiv qui implique la théorie d’Einstein dans la chasse à la planète X (X étant une lettre, celle désignant une inconnue en algèbre, et non le chiffre romain 10).
Cette chasse, qui remonte au moins à 1915 et à Percival Lowell, a été relancée tout dernièrement par Konstantin Batygin et Mike Brown, du célèbre California Institute of Technology, le Caltech, lequel est aussi très impliqué dans la création de Ligo.
En analysant les mouvements étranges de certains objets de la ceinture de Kuiper, qui contient des petits corps céleste similaires à Pluton au-delà de Neptune, Batygin et Brown avaient annoncé que le Système solaire doit compter une neuvième planète. Pour expliquer les perturbations gravitationnelles qui confinent les orbites des petits corps aux paramètres orbitaux anormaux, les chercheurs ont postulé l'existence d'une planète massive (dix fois la Terre) et très éloignée, tournant sur une vaste orbite très elliptique, avec demi-grand axe (la moitié de la largeur maximale de l'ellipse) d’environ 700 unités astronomiques (UA).
Décidément au goût du jour, la relativité générale, qui vient d'être mise à l'honneur avec la première détection directe des ondes gravitationnelles par Ligo, se trouve aujourd'hui de nouveau à la Une de l'actualité. Une équipe d’astronomes français de l’Observatoire de Paris (Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides, CNRS) et de l’Observatoire de la Côte d’Azur (laboratoire GeoAzur : OCA/CNRS) vient en effet de mettre un article fascinant sur arXiv qui implique la théorie d’Einstein dans la chasse à la planète X (X étant une lettre, celle désignant une inconnue en algèbre, et non le chiffre romain 10).
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