nano fractale

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jeudi 28 janvier 2016

info science


nasa



(ElectroMagnetic Drive) ou "propulseur à cavité résonnante électromagnétique" est un système de propulsion spatiale inventé par l'ingénieur aéronautique britannique Roger Shawyer. Son fonctionnement intrigue les spécialistes parce qu'il n'utilise pas de combustible. Aujourd'hui, il revient sur le devant de la scène...
La controverse a toujours été vive au sujet de cet étonnant propulseur, et pour cause, il défie certaines lois de la physique. D’aucuns criaient à l’arnaque pure et dure, d’autres restaient sceptiques, d’autres encore se sont lancés dans des études poussées de cette superbe pièce d’ingénierie. Une équipe de chercheurs du Eagleworks Laboratories de la NASA vient de terminer des tests approfondis. Conclusion : l’EmDrive fonctionne bel et bien… avec sa part de mystères.
Son fonctionnement est plutôt complexe. Wikipédia le décrit ainsi : « L’appareil utilise un magnétron produisant des micro-ondes canalisées à l’intérieur d’une cavité résonnante métallique à facteur de qualité élevé, en forme de cône tronqué offrant deux surfaces réflectives de superficies différentes, et muni d’un diélectrique résonnant près du plus petit réflecteur. L’appareil génère une force en direction de la plus petite surface de la cavité. Bien qu’une source de courant électrique soit requise à son fonctionnement, l’appareil ne dispose d’aucune pièce mobile et n’éjecte pas de masse ni n’émet de radiation.«
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L’ingénieur Paul March explique sur les forums de NASASpaceFlight leurs analyses. Malgré les difficultés à bien compartimenter les différents éléments du propulseur, la machine produit bel et bien « des signaux irréguliers de poussée« , pour une raison qui échappe encore aEmDriveux spécialistes.
Depuis sa présentation au public en 2003 par Roger Shawyer, les réactions ont été nombreuses, et souvent très vives. En 2009, des scientifiques chinois confirmaient la base théorique de la machine, une telle poussée était plausible. Mais de nombreux experts, en particulier occidentaux, restaient plus que sceptiques. La NASA avait ainsi décidé de se pencher sur le problème en Août 2013, en finissant par admettre que l’engin offrait une poussée « non attribuable à un quelconque phénomène électromagnétique classique« . Autrement dit, « ça marche, c’est tout« .


L’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace n’a évidemment pas l’intention de s’arrêter là. Elle mènera bientôt des tests dans des laboratoires spécifiques, notamment au Glenn Research Center de Cleveland, dans l’Ohio, ou au Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory.

Si l’EmDrive venait à être totalement et officiellement validé, on pourrait espérer que les centres de recherche et développement du monde entier planchent sur de tels propulseurs en taille réelle, ouvrant une voie royale à l’exploration spatiale. À suivre !


En savoir plus sur http://fr.ubergizmo.com/2015/11/06/nasa-confirme-propulseur-emdrive-fonctionne.html#Q265VxCgeIvQX8HK.99





Vladimir Tatarenko, un Ukrainien, a inventé un système de capsule pour les avions de ligne qui pourrait se détacher afin sauver les passagers en cas d'incident pendant un vol (panne moteur, ...). L'avion se retrouverait littéralement en deux morceaux une fois la capsule libérée. La capsule pourrait se détacher pendant un problème au décollage, à l'atterrissage, mais aussi en plein vol. Elle serait équipée de parachutes, de rétrofusées et d'un système de bouées pour un atterrissage en douceur, sur la terre ferme comme sur l'eau. Ce système aurait un cout pour les compagnies et pourrait augmenter le prix des billets sur les avions-équipées. Mais d'après l'inventeur 95% des gens sont prêt à payer plus pour plus de sécurité. Cette invention a été brevetée mais est pour l'instant à 
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L'objet véritablement non-identifié a déjà été observé en 1975 et 1991 sans que l’on puisse déterminer son origine.

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 En 2017, il fera un nouveau passage.
Le 6 novembre 1991, l’astronome américain James Scotti a fait une curieuse découverte. Un objet d’environ dix mètres –possédant un taux de rotation anormal, une luminosité changeante et une vitesse anormale pour sa taille– filait tout droit vers la Terre. Cet élément spatial, rapidement renommé VG 1991, était déjà passé à côté de la planète bleue en 1975. Ce qui intrigua James Scotti, comme il le raconte à Motherboard:
«Nous avons étudié toutes les possibilités qu’il ait été conçu par les hommes. Il y avait bien quelques possibles engins spatiaux ou fusées qui pouvaient être VG 1991, mais quand nous étudions chacune des possibilités, nous étions capables de les éliminer.»

Une sonde alien?

L’élément spatial est ce que l’on appelle un objet géocroiseur, dont l’orbite autour du soleil l’amène à un moment de sa course près de la Terre. En 1995, l’astronome Duncan Steel de l’université d’Adélaïde a publié un article dans The Observatory, indiquant qu’il était possible que l’objet en question soit d’origine extraterrestre, car «aucune des fusées créees par l’homme laissées en orbite héliocentrique» n’avaient une trajectoire les faisant retourner vers la Terre en novembre 1991, date à laquelle il a de nouveau été observé:
«Il se pourrait que VG 1991 soit un candidat à être une sonde alien observant le voisinage de notre planète.»
Le troisième passage de cet objet spatial se fera à l’été 2017 mais ne sera visible que dans l’hémisphère Sud. Une nouvelle analyse de VG 1991 pourrait permettre d’élucider ce mystère une fois pour toute.

nouvelle de l’étoile KIC 8462852,


Ceinture de poussière. NASA/JPL-Caltech/T. Pyle (SSC)

Alors que l’on pensait que des comètes étaient responsables de la baisse de luminosité de l’étoile KIC 8462852, une nouvelle étude vient prouver que c’est hautement improbable.

Mi-octobre, on vous parlait d’une drôle d’étoile, KIC 8462852, qui se trouve dans la constellation du Cygne, à 1.480 années-lumière de la Terre. En l’espace de quelques heures, cette étoile jusque-là inconnue était apparue un peu partout dans vos fils d’actualité, de nombreux sites se demandant si le télescope spatial Kepler avait découvert une mégastructure construite par des extraterrestres, en raison de baisses d’intensité de sa luminosité. Jason Wright avait alors rappelé à The Atlantic que c’était bien la dernière hypothèse qu’il fallait envisager dans ce genre de cas. Sur Slate.com, Phil Plait se montrait d’ailleurs assez sceptique et l’hypothèse la plus envisagée quelques semaines plus tard était celle d’un nuage de comètes.

Sauf que l’étoile n’en a pas tout à fait fini avec ses mystères, explique désormais The New Scientist. Bradley Schaefer, un astronome de l’université de Louisana State, a découvert que la luminosité de l’étoile avait baissé de 20% en l’espace d’un siècle –un comportement très inhabituel. Comme le raconte le blog Espace Temps de L’Obs«cette longue diminution, si progressive que l’équipe Boyajian ne l’avait pas remarquée sur les copies numériques des photos, serait donc en contradiction, selon Bradley Schaefer, avec la thèse d’un événement cataclysmique... y compris impliquant un essaim de comètes».

L’hypothèse du nuage de comètes devient donc hautement improbable puisque, selons ses calculs, il faudrait 648.000 comètes, larges de 200 kilomètres chacune, pour arriver au bon résultat:
«Je ne vois pas comment il serait possible que 648.000 comètes géantes existent autour d’une étoile, ni comment leur orbite pourrait être orchestrée de façon à ce qu’elles passent devant l’étoile au cours du siècle dernier.»

Mégastructures extraterrestres ????


Et la théorie sur les extraterrestres est donc ressortie. Comme l’expliquait Popular Science, en octobre, «l’astronome Jason Wright et beaucoup d’autres ont estimé que l’on pouvait détecter des civilisations avancées via leur technologie. L’idée est que plus les civilisations extraterrestres deviennent avancées plus elles auront besoin d’énergie pour alimenter leur style de vie. Peut-être que les aliens positionneraient leurs appareils directement autour de l’étoile, ce qui remplirait l’orbite de l’étoile jusqu’à ce qu’une partie ou toute la lumière soit bloquée. Ces mégastructures extraterrestres hypothétiques s’appellent des sphères de Dyson».

Sur Slate.com, Phil Plait tient cependant à rappeler qu’il estime toujours que les extraterrestres ne sont pas responsables d’un tel changement:
«Ce qui se cache derrière le comportement bizarre de cette étoile est soit quelque chose que l’on n’a pas vu jusque-là, soit un phénomène que l’on a déjà vu mais cette fois dans toute son étendue, ou alors plusieurs phénomènes qui se déroulent en même temps. Je me gratte beaucoup la tête à ce sujet.»

Et il n’est pas le seul. Beaucoup s’interrogent autour de cette «étoile normale qui se comporte bizarrement». Interrogé par The New Scientist, Bradley Schaefer a d’abord réfuté la théorie des extraterrestres, qui «ne correspond pas» à ses nouvelles observations, et conclut que soit «une de nos réfutations a un vice caché, soit quelqu’un doit venir présenter une nouvelle théorie».

jeudi 21 janvier 2016

énigme

Cela fait deux cents ans que cette énigme attend d’être résolue. La solution n’a toujours pas été trouvée!

en 1835, dans le Kent, en Angleterre, un fermier travaillait dans un champ. En creusant le sol, sa pelle a buté contre quelque chose. À ce moment-là, il ne savait pas qu’il avait découvert une énigme qui resterait inexpliquée pendant des siècles. La rumeur s’est rapidement répandue et de plus en plus de monde s’est mis à visiter ce lieu.
Un jour, un enseignant s’est rendu sur le champ avec son fils. Il a équipé le garçonnet d’un harnais et l’a descendu dans le trou souterrain, bougie à la main, pour voir ce qui s’y trouvait.
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en ressortant, l’enfant a décrit une salle faite de coquillages disposés avec soin et précision en motifs couvrant toutes les surfaces.
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Plus tard, on a pu élargir le trou et les adultes aussi ont pu voir ce qui se trouvait sous terre. Il s’avérait qu’il ne s’agissait pas d’une seule cellule, mais de tout un système de logement, la rotonde, le couloir, l’autel et la chambre. Le tout décoré de coquillages !
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personne ne sais à quelle divinité le temple est dédié, ni même la date de sa construction. Peut-être qu’il remonte à 3 000 ans. Les motifs créés par les coquillages ressemblent à la forme du soleil et des étoiles. La précision et les détails de ce travail témoignent de l’implication de la ou des personne(s) 
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qui l’ont mené.ver ses théories sur l’origine de la grotte indiquent comment ce lieu a été créé. L’une d’entre elle avance que le bâtiment était une commande d’un aristocrate fou qui a vécu aux alentours de 1700, une autre affirme qu’il s’agit d’un calendrier, mais une autre théorie associe le temple à un culte ancien, vieux de plus de 12 000 ans !
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 les grottes en coquillage étaient très appréciées au XVIIIe siècle, mais il n’existe aucune trace de ces constructions dans cette zone et ces grottes étaient construites par les maisons de l’aristocratie. Les gens s’investissent tellement dans la résolution de cette énigme qu’ils tentent même de faire appel à des esprits pour qu’ils révèlent ce secret.
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avec le temps, les coquillages ont perdu leurs couleurs, qui devaient sûrement faire partie intégrante du motif. La reconstruction montre à quel point cela devait être beau, à l’origine.
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cela vous plait ? Cette grotte est incroyable, qui la construite et dans quel but restera probablement encore secret pendant quelques siècles.

vendredi 8 janvier 2016

Les ruines cyclopéennes du Pacifique

Résultat de recherche d'images pour "(Nan Madol)"

« Il était une fois des étrangers blancs qui arrivèrent sur des barques étincelantes. Ils ne parlaient pas notre langue, mais des hommes de notre race les accompagnaient et avec eux nous pouvions nous comprendre bien que leur dialecte fût différent du nôtre et que leurs mœurs fussent celles d’étrangers. Ils narraient de très belles histoires qui se passaient sur une terre située au-delà de nos mers où s’élevaient des édifices magnifiques et où vivaient heureux des hommes et des femmes.»
« Ces gens nous enseignèrent la magie, et des îles émergèrent de l’océan, nos bateaux volèrent au-dessus des vagues, aucun ennemi ne se montra assez fort pour détruire nos défenses. Malheureusement se déchaîna un jour une grosse tempête et nos forteresses furent abattues et nos îles pleines de fleurs et de chansons s’enfoncèrent dans les flots.»

« Les étrangers blancs qui survécurent nous incitèrent à reprendre le travail, mais nous étions trop paresseux ; nous n’écoutâmes pas ce qu’on nous disait et nous décidâmes de chasser ceux qui nous faisaient la morale. C’est ainsi que le peuple des îles tomba en déchéance et que le frère oublia son frère. »
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Cette légende, recueillie et transcrite par le Dr John Macmillan Brown, nous arrive des îles Carolines. Elle se rapporte certainement à un fait très précis qui s’est passé sur l’île de Pohnpei, autrefois Ponape.
Une île du pacifique comme une autre, dites-vous. Non, car à Pohnpei on peut voir encore des restes de monuments cyclopéens extraordinaires (Nan Madol) ; par exemple, un temple de basalte dont les murs mesurant dix mètres de hauteur sont entourés de ruines et d’un labyrinthe de terrasses et de canaux.
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Churchward pense que c’était une des sept villes du légendaire pays de Mu et Jean Dorsenne dit : « D’immenses constructions dressées sur de petites îles artificielles carrées ou rectangulaires entourées de parapets et d’énormes blocs de basalte font de Ponape une fantastique Venise cyclopéenne. »

L’ensemble forme un labyrinthe et le surnom de « Venise du Pacifique » viendra aussitôt à l’esprit du voyageur. Mais il ne s’agit pas du tout d’une ancienne cité aquatique: ces ruines se trouvaient autrefois sur la terre ferme ; elles furent recouvertes par les eaux du Pacifique à une époque très reculée. Quels furent les bâtisseurs de ce prodigieux ensemble?

L’île de Pohnpei n’est pas la seule île qui garde de grands secrets. Comme Serge Hutin le rappelle, « à Mangaïa, au sud de l’archipel de Cook, il existe des statues semblables à celles de l’île de Pâques ».

8388330562 ed2302660dTongatapu dans les îles Tonga, possède une arche de pierre (Haʻamonga ʻa Maui) pesant plus de 120 tonnes ; aux Samoa, on admire une très belle terrasse de pierre rouge et aux Mariannes, à l’est des Philippines, se dressent des colonnes au fût tronqué qui gardent tout leur mystère.

En novembre 1938, les frères Bruce et Sheridan Fahnestock, de New York, rentrèrent d’une expédition qui dura deux ans et au cours de laquelle ils avaient découvert sur l’île de Vanua Levu (archipel des Fidji) un ensemble monolithe de 40 tonnes couvert d’inscriptions illisibles. C’était une nouvelle énigme à mettre au dossier de l’archéologie et les journaux la signalèrent en faisant allusion au continent disparu de Mu.

ile-tinianLe baron d’Espiard de Colonge, écrit à propos de l’île de Tinian, qui appartient aux Etats-Unis mais qui fait aussi partie de l’Océanie : « L’île est littéralement couverte de pilastres et de constructions en forme de pyramide à base carrée qui n’ont jamais servi à édifier quoi que ce soit... Ces pilastres sont faits de sable ou de terre compressée ; ils sont surmontés d’une boule coupée en deux dont la partie plate est tournée vers le haut... Plus à l’est, sur les montagnes de l’île de Rapa qui ne mesure qu’une trentaine de kilomètres, on a découvert des ruines de châteaux cyclopéens...

A propos de Pohnpei peut-on aussi parler du mystérieux continent disparu de Mu ? Quels étaient ces étrangers qui ne parlaient pas la langue des indigènes ? Peut-être des hommes blancs accompagnés d’amis polynésiens déjà initiés ? Que veulent dire les « barques étincelantes », « la magie », « les bateaux qui volent au-dessus des vagues » ?

En complément de l'article :
Carte du centre de Nan Madol :
Map FM-Nan Madol
Reportage sur Nan Madol :

Coupure de presse du « Montreal Gazette » sur  l' « affaire Fahnestock », 19 oct. 1937 :
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Extrait de L'Echo du monde savant, nº 18, 1er Mai 1836.
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Carte de Mu selon James Churchward. "The Lost Continent of Mu", 1927 :
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source
http://www.inmysterianes

mardi 5 janvier 2016

Un engin mécanique

représenté dans un bas-relief maya

En 1948, le docteur Alberto Ruz Lhuillier, de l’institut mexicain d’Anthropologie, entreprit une campagne de fouilles, qui devait durer trois ans, dans la pyramide à degrés de Palenque, laquelle n’avait jamais fait l’objet de recherches archéologiques approfondies, bien que sa découverte date du XIXe dernier. Les pyramides de l’Amérique centrale servent de soubassement à de petits temples érigés à leur sommet.

Fait inattendu, le Temple des Inscriptions renfermait une tombe. Dans les profondeurs de la pyramide, le docteur Ruz découvrit un sarcophage contenant le squelette d’un homme au visage recouvert d’un masque de jade, et une collection de joyaux. Le squelette est supposé appartenir au grand prêtre-souverain K'inich Janaab' Pakal Ier. Dans une main, il tenait un petit cube et dans l’autre une sphère. D’après notre chronologie, la date de l’inhumation a pu être fixée à l’an 683 de notre ère.
Les dessins gravés sur le couvercle du sarcophage posent une énigme, mais les énigmes ne sont pas rares à Palenque, comme le prouve la représentation parfaite de la croix chrétienne trouvée dans l’un des temples qui existait de longs siècles avant l’arrivée des Conquistadores catholiques.

Le bas-relief du sarcophage du prêtre maya représente un homme penché en avant, les mains posées sur les leviers ou les boutons de ce qui semble être une machine. Le personnage paraît être à l’intérieur de la cabine cylindrique d’un engin volant duquel s’échappe un jet enflammé. Un tableau de bord est presque identifiable devant l’homme ainsi qu’un cockpit.

Les inscriptions sur le pourtour de la cuve funéraire reproduisent les signes du soleil, de la lune et des constellations. Le détail le plus frappant de cette représentation est la position des mains du personnage sur les parties saillantes figurées à l’intérieur du véhicule, qui peuvent être considérées comme des leviers de commande.

La photo ci-dessous du bas-relief le démontrera mieux qu’une description écrite. Mais le plus curieux est que l’ancien Mexique ne connaissait absolument aucun type de véhicule.
Bas-relief-de-la-dalle-scellant-le-sarcophage-de-Kinich-Janaab-Pakal
Il peut sembler audacieux d’affirmer que cette sculpture est la représentation d’un appareil volant préhistorique ou d’un « navire spatial », mais si Palenque fut le Greenwich de l’empire Maya, fréquenté par lés prêtres-astronomes les plus compétents qui possédaient les connaissances secrètes réservées aux membres de leur caste, il dut paraître seulement naturel aux collègues du grand prêtre défunt d’ériger pour lui une sépulture embellie d’un cryptogramme illustrant leur ancienne science. La vie sur d’autres planètes et les visites des hommes de l’espace dans le passé faisaient partie des arcanes traditionnels.

Cette énigme aurait été résolue sans le zèle intempestif de Diego de Landa, évêque du Yucatan, qui fit brûler d'inestimables codex mayas. S’il n’y avait pas eu des vandales européens tels que Landa, la connaissance de l’histoire maya aurait enrichi le monde, mais tout ce qui reste aujourd’hui de cette grande civilisation se réduit à quatre manuscrits (Codex de Madrid, de Dresde, de Paris et le Codex Grolier).
palenque-astronaute
Vaisseau aérien ou engin archaïque, avec les mains du pilote sur les commandes ?

Une super-civilisation

existait sur la Terre avant l’humanité


super-civilisation

Des scientifiques russes ont fait une déclaration sensationnelle : une civilisation surdéveloppée existait sur la Terre avant l’humanité. Cette conclusion a été faite par des chercheurs des régions de Rostov et de Krasnodar après qu’un habitant de Labinsk ait fait une découverte unique.
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Pendant la pêche, Viktor Morozov a découvert une pierre inconnue, à l’intérieur de laquelle se trouvait une «puce», a déclaré l’édition Mir Novosteï (Monde de nouvelles). Après une analyse de l’«artefact» trouvé, les experts ont conclu qu’elle appartenait à une civilisation plus avancée que l’humanité, celle qui a vécu sur la Terre avant nous. La découverte unique a été conservée depuis les temps anciens grâce à l’«immersion» dans la pierre, expliquent les chercheurs.

La veille, le laboratoire du Département de géologie de l’Institut polytechnique de Novotcherkassk dans la région de Rostov a établi l’âge de la découverte. Il s’est avéré que la pierre inhabituelle avait environ 250 millions d’années. Ce fait est la preuve de l’existence sur la Terre d’une civilisation sur développée longtemps avant l’apparition de l’homme antique. Probablement, nous pourrons atteindre leur niveau de technologie seulement dans un avenir lointain.

Source:
ANGLAIS: http://hainanwel.com/en/unusual-world…
RUSSE: http://hainanwel.com/ru/unusual-world…

La Voix de la Russie, le 25 Novembre 2014

lundi 4 janvier 2016

En 2016, entrerons-nous dans l'anthropocène ?

Les chercheurs doivent s‘accorder sur le début de cette nouvelle ère géologique, façonnée par l’homme.


Un nouveau chapitre de l’histoire de la Terre s’est-il vraiment ouvert ? On ne commencera à le savoir qu’au printemps 2016, avec la réunion-clé, à Oslo, en Norvège, d’une quarantaine de chercheurs qui rendront les conclusions de leurs travaux sur l’anthropocène : sa caractérisation, son début, etc. Bref, sa réalité.
Pour une majorité de scientifiques, mais aussi dans la presse, la cause est pourtant déjà entendue : la planète est bel et bien entrée dans l’anthropocène. Imaginé en 2000 par le chimiste et Prix Nobel néerlandais Paul Crutzen pour définir l’« ère de l’homme » – devenu la principale force géologique qui s’exerce désormais sur la Terre –, l’anthropocène s’est rapidement imposé dans le débat public.

De fait, les activités de l’Homo sapiens changent la composition de l’atmosphère et la réchauffent à marche forcée et chargent l’environnement de substances chimiques de synthèse détectables des tropiques jusqu’aux glaces de l’Arctique. Elles répandent des micro plastiques à la surface de tous les océans du globe, ­érodent la biodiversité à un rythme sans précédent depuis la dernière des cinq grandes extinctions, il y a 65 millions d’années…

L'Homme a fait entrer la Terre dans une nouvelle époque géologique

La déforestation progresse en Amazonie.

L'Homme est aujourd'hui la principale force gouvernant l'état, le fonctionnement et l'évolution de la planète. Et cette prise de contrôle a commencé dans les années 1950. Telles sont les deux conclusions, aux implications vertigineuses, d'une étude qui sera publiée lundi 19 janvier dans le journal The Anthropocene Review. Ces résultats seront présentés, en même temps que ceux d'une autre étude, parue jeudi 15 janvier dans la revue Science, sur les « limites planétaires », lors du Forum économique mondial de Davos, du 22 au 25 janvier.

S'il fallait encore nous convaincre que nous sommes entrés dans une nouvelle époque – celle de l'anthropocène –, le travail conduit par Will Steffen, chercheur à l'Université de Stockholm (Suède) et à l'Université nationale australienne, en apporterait la démonstration. « En un peu plus de deux générations, l'humanité est devenue une force géologique à l'échelle de la planète », écrivent les auteurs.

C'est, précisément, la définition de l'anthropocène. Un néologisme, associant les mots grecs « homme » et « récent », forgé par le néerlandais Paul Crutzen, Prix Nobel de chimie en 1995, pour signifier que l'influence des activités anthropiques sur le système terrestre est désormais prépondérante. Et que nous sommes donc sortis de l'holocène, l'époque géologique après la dernière glaciation et qui couvre les dix derniers millénaires.

GRANDE ACCÉLÉRATION
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Ce constat est aujourd'hui très largement partagé par la communauté scientifique. Pour autant, l'entrée dans l'anthropocène n'est pas encore actée par la Commission internationale de stratigraphie et l'Union internationale des sciences géologiques, seules arbitres en la matière. A fortiori, la chronologie de ce basculement n'est toujours pas arrêtée. Certains proposent de le faire commencer autour de 1800, avec la révolution industrielle. D'autres de remonter aux débuts du néolithique, voilà quelque 10 000 ans, lorsque des sociétés de cultivateurs-pasteurs sédentaires se sont substituées aux chasseurs-cueilleurs nomades.

 « De tous les candidats à une date de démarrage de l'anthropocène, le début de la grande accélération est de loin le plus convaincant du point de vue de la science du système terrestre », tranchent Will Steffen et ses collègues. La « grande accélération » ? Il s'agit d'un autre concept, formalisé au début des années 2000, pour rendre compte de l'impact de plus en plus fort des activités humaines sur le globe. Or, les auteurs montrent que ce processus s'est précipité à partir du milieu du siècle passé.

Ils ont mis en vis-à-vis deux groupes de douze indicateurs. Le premier décrit, de 1750 à 2010, les grandes « tendances socio-économiques » mondiales : population, croissance économique, consommation d'énergie primaire, urbanisation, usage de l'eau, construction de barrages, transports, télécommunications, tourisme international… Le second groupe s'attache, sur la même période, aux « tendances du système terrestre » : émissions de gaz à effet de serre ( CO2, méthane et protoxyde d'azote), ozone stratosphérique, hausse des températures, acidification des océans, pertes de forêts tropicales, érosion de la biodiversité, artificialisation des sols…

PRESSION DES ACTIVITÉS HUMAINES

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Les résultats sont éloquents : pour la plupart de ces indicateurs, la courbe grimpe en flèche à partir des années 1950, ce qui établit une corrélation directe entre la pression des activités humaines – la production et la consommation de biens – et l'état de santé de la planète. « Il est certainement vrai que les humains ont toujours modifié leur environnement, parfois à grande échelle. Mais ce que nous documentons depuis le milieu du XXsiècle est sans précédent, en rythme comme en amplitude », observent les chercheurs, qui soulignent que ce bouleversement sort des limites de la « variabilité naturelle » des derniers millénaires. « C'est un phénomène nouveau et cela montre que l'humanité a une responsabilité nouvelle, à un niveau global, pour la planète », ajoutent-ils.
Les auteurs vont plus loin, en établissant que cette responsabilité n'est pas également partagée entre les nations. De fait, le concept d'anthropocène s'est parfois vu reprocher de considérer à tort l'humanité comme un bloc homogène. Leur travail échappe à cet écueil, en distinguant chaque fois que possible pays riches – ceux de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) –, pays émergents – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – et pays en développement. Il apparaît que « la part du lion » de la consommation de biens reste celle des pays de l'OCDE, qui possédaient en 2010 près des trois quarts de la richesse mondiale (somme des produits intérieurs bruts), alors qu'ils ne totalisaient que 18 % de la population. Cela, même si le poids des nations émergentes va croissant.

« MARQUEURS » IMPRIMÉS PAR L'HUMANITÉ

« Il s'agit d'une étude de très grande qualité, qui concorde parfaitement avec nos propres résultats », commente Jan Zalasiewicz, professeur de géologie à l'Université de Leicester (Angleterre) et membre du Groupe de travail sur l'anthropocène, un réseau interdisciplinaire de chercheurs œuvrant pour la Commission internationale de stratigraphie. Avec ving-cinq autres scientifiques de douze pays, il vient en effet de publier, dans la revue Quaternary international, une analyse qui retient elle aussi le milieu du siècle passé comme début de la nouvelle époque géologique. Cela, à partir d'une approche stratigraphique fondée sur les « marqueurs » imprimés par l'humanité dans la biosphère.
A ce titre, l'explosion de la première bombe atomique de l'Histoire, le 16 juillet 1945 dans le désert du Nouveau Mexique – quelques semaines avant les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki –, pourrait être considérée comme le point de départ de l'anthropocène, dans la mesure où la dissémination des matières radioactives autour du globe constitue « un signal attribuable sans équivoque aux activités humaines ».

RÉPONSE EN 2050

Entré dans une ère nouvelle, donc, l'Homme est-il condamné à l'emballement d'une « grande accélération » impossible à stopper ou même à ralentir ? Tout en constatant que la course en avant s'est poursuivie de plus belle au cours de la décennie 2000-2010, Will Steffen et ses collègues relèvent quelques (rares) signes de ralentissement. La croissance démographique mondiale faiblit. La construction de grands barrages stagne depuis une quinzaine d'années, les possibilités de nouveaux aménagements se raréfiant. Et le « trou » dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique est en voie de se résorber, du fait du bannissement des composés chlorés.

Qu'en sera-t-il du futur ? « Les cinquante prochaines années apporteront-elles le grand découplage [entre développement économique et impacts sur le système terrestre, par exemple par la promotion des énergies renouvelables] ou le grand effondrement ?, questionnent les auteurs au terme de leur étude. Cent ans après l'avènement de la grande accélération, en 2050, nous connaîtrons sûrement la réponse. »


source
.boursorama science
lemonde.fr